Greenhushing : quand le silence des entreprises freine la transition écologique
Face à la peur du greenwashing, certaines entreprises choisissent de se taire… au risque d’affaiblir la finance durable.
Face à la peur du greenwashing, certaines entreprises choisissent de se taire… au risque d’affaiblir la finance durable.
Le greenhushing, association de green (écologique) et hushing (faire taire), désigne la tendance croissante des entreprises à ne plus communiquer sur leurs engagements environnementaux, même lorsqu’ils sont réels. Contrairement au greenwashing — où l’on survalorise des actions souvent minimes — le greenhushing consiste à sous-communiquer, voire à passer totalement sous silence des efforts pourtant tangibles en matière de durabilité.
Ce phénomène, encore peu connu du grand public, est en forte progression depuis quelques années. Selon une étude de South Pole réalisée en 2022, près d’un quart des entreprises ayant fixé des objectifs climatiques ambitieux n’en font pas mention publiquement.
Plusieurs facteurs expliquent cette réticence croissante à s’exprimer sur les sujets climatiques :
En choisissant le silence, les entreprises privent leurs parties prenantes — investisseurs, clients, fournisseurs, collaborateurs — d’une information précieuse sur leur stratégie climatique. Cette opacité empêche :
Le greenhushing compromet l’allocation efficace du capital dans la transition écologique. Lorsqu’un investisseur ne peut identifier les entreprises réellement engagées, il lui devient difficile d’orienter ses fonds vers les bons projets. Cela a plusieurs conséquences :
Paradoxalement, les entreprises qui choisissent le silence dans un souci de prudence peuvent aussi en payer le prix. Ne pas communiquer, c’est potentiellement :
Une communication environnementale n’a pas besoin d’être parfaite pour être crédible. Ce qui compte, c’est l’honnêteté, la pédagogie et la traçabilité. Les entreprises doivent :
Le renforcement réglementaire peut devenir un atout s’il est anticipé intelligemment. La mise en œuvre de la CSRD et des normes ESRS offre un cadre harmonisé pour :
S’appuyer sur des outils comme le Bilan Carbone, l’analyse de double matérialité ou les certifications type ISO 14001 permet aussi de crédibiliser ses engagements.
La prudence est légitime, mais elle ne doit pas paralyser l’action. Des agences spécialisées ou des partenaires comme Leasétic peuvent accompagner les entreprises dans la formulation de leurs stratégies RSE et de leur communication associée, en veillant à :
Il est essentiel de redonner une place centrale à la voix des entreprises engagées. Cela passe par :
Chez Leasétic, nous sommes convaincus que la finance durable repose sur la transparence, l’innovation et l’impact. En tant que spécialistes du financement responsable et de la gestion d’actifs IT reconditionnés, nous aidons les entreprises à structurer leurs engagements environnementaux, à valoriser leurs actions concrètes et à communiquer sans risque sur leurs choix durables.
Vous souhaitez sortir du greenhushing sans tomber dans le greenwashing ? Parlons-en. Nos experts vous accompagnent à chaque étape.